J'avais depuis longtemps laissé tomber l'idée de regarder Source Code à cause des quelques notes mitigées apparues lors de sa sortie en salles mais je me suis finalement décidé à me lancer dans cette aventure contre la montre à la recherche d'un dangereux terroriste.
Laché dans le flou le plus total, on cherche, au même titre que le Capitaine Colter Stevens à savoir qu'elle est la situation et ce qui est en train de lui arriver. Les explications arrivent parsemées mais ne sont, globalement, surprenantes que pour les non visionneurs de la bande-annonce (ah, fléau du cinéma!). L'action est, dès lors, très bien gérée, ne faisant que des apparitions momentanées suite à des périodes de stress et de réflexion dans l'attente de l'inévitable explosion à la façon d'un Titanic où l'on sait dès le départ ce qui va se produire.
La banalité cinématographique extrême de certaines séquences ou dialogues est malheureusement le point noir d'un film qui se veut globalement innovant. Le déluge de "tout va s'arranger" est en effet exaspérant à la longue pour un film qui essaye, sans réellement y arriver, de nous enlever tout espoir d'une quelconque fin agréable.
Il serait maintenant temps de justifier mon titre. [SPOILER]
Lors de l'ultime séquence du film, Goodwin, la femme qui contacte tout le long du film notre héros, accède à l'une de ses dernières demandes, celui-ci espérant changer le cours du temps -ou, a minima, profiter une dernière fois des lèvres de Michelle Monaghan- et ainsi sauver les personnes présentes à bord du train.
Après accompli tout ce qu'il pouvait faire pour sauver le train, celui-ci tente de permettre à chaque personne présente dans le train de mourir dans la joie et embrasse sa "dulcinée". Arrêt sur image: fin du film. Enorme.
Et bien non, que cela plaise ou non, le film se termine sur une fin bateau qui exaspère mais qui, en même temps, m'a réjoui. Mon côté bisounours?
Source Code est un film à voir et qui vous donne un choix: la fin du film.