The man who sold the world
"Everything is gonna be ok." C'est avec ce genre de platitudes que Source Code chavire. Conquis par Moon, formidable bizarrerie spatiale (space oddity) et retour à une SF dénudée des oripeaux que les Hollywood chewing-goumes imposent aujourd'hui, on ne peut qu'avoir les boules après Source Code.
Le rejeton de Bowie a soldé le parti pris de son film initial. SC n'est pas honteux, mais tout est terriblement convenu: dialogues, intrigue, musique. La mièvrerie générale de la chose devient même parfois franchement désagréable (la gentille technicienne, le coup de fil à papa, le et ils "vécurent" heureux...).
Pire que tout, il reste une terrible impression de déjà-vu. Raccord avec le thème du film, au moins.