Prenant, mais c'est bien tout.
Incroyable, ça dure moins longtemps qu'un Disney, et pourtant ils ont trouvé le moyen de meubler... Bref, au moins ils ont pas étiré ça sur deux heures et c'est tant mieux. Le pitch tient sur un timbre poste, comme d'hab avec la SF hollywoodienne de ces dernières années, mais le film ne pêche jamais par excès. Il est même surprenant de sobriété (et ce en dépit d'une mise en scène qui peine à cacher des effets censés être discrets). On entre direct dans le film.
C'est du déjà-vu, les mystères sont rapidement éclaircis histoire que le public américain puisse comprendre au bout du troisième visionnage, mais ça reste rythmé et très prenant d'entrée de jeu. Le tout aurait pu être davantage "mind fuck", surtout qu'il y avait la matière pour, mais j'ai appris à ne plus trop en demander. La SF n'est pas morte au cinéma, elle baigne juste dans son jus, suffit d'être patient. Peut-être qu'un jour Hollywood retrouvera ses couilles ! Bref, zéro prise de risque pour ce "source code", mais un agréable divertissement bien au dessus du lot habituel. Dommage évidemment que la fin gnan-gnan traîne en longueur, et qu'on ait envie de baffer Michelle Monatruc à chacune de ses apparitions.