Critique express pour gens pressés : ce film ne vaut rien, passez votre chemin.
Critique semi-express pour gens qui ne veulent pas perdre leur temps : Christina Ricci avec ses yeux en boule de loto convient parfaitement à son personnage, et c'est pour ainsi dire la seule vraie réussite de ce film de "suspens psychologique" à la ficelle usée qui consiste à nous dérouler une histoire échevelée au sein de laquelle le personnage principal oscille sans cesse entre délire et constatations lucides de bizarreries dans son entourage.
On se demande jusqu'au bout si la personne est folle ou manipulée, et vient enfin la révélation finale dans les 5 dernières minutes du film. Jusque-là, d'accord, pourquoi pas, c'est une formule cinématographique comme une autre même si elle a beaucoup été (mal) utilisée, mais dans le cas de DISTORTED, c'est carrément le ratage complet. On y est irrité plutôt qu'intrigué, lassé plutôt qu'impatient et quand vient la conclusion, on a tellement hâte que ce petit film d'1h24 se termine qu'on se bat carrément l’œil de ce qu'on apprend... sans aucune justification du pourquoi du comment. Mais à ce stade, on se moque bien des flous, des incohérences, des manques de liaisons logiques. Le meilleur moment du film, c'est quand apparait le générique de fin. Pauvre John Cusack qui n'a plus que des films comme ça à se mettre sous la dent pour gagner sa vie, il valait autrement mieux que cela...