Dans l'ère du temps alors que le Liban s'enlise depuis des années déjà dans une crise sans précédent, cette histoire de Sous Le ciel d'Alice nous rappelle à quel point ce pays peut être vulnérable même dans les années 50. J'ai clairement eu du mal à entrer dans le parti-pris très visuel affiché par la réalisation de Chloé Mazlo.
le dessin animé du départ, les personnages qui s'infiltrent avec des déguisements symboliques mais qui n'impressionnent guère.
Derrière, l'histoire d'amour entre Alice et son mari nous rend vulnérable mais le récit semble vraiment bien foutu face à la guerre civile qui arrive de plein fouet dans Beyrouth et qui s'infiltre dans les relations familiales. Dans une toute petite réalisation, le film arrive à placer, malgré un récit qui se développe lentement. Un drame qui fait grandement allusion aux démons d'une jeune femme, venue de Suisse et arrivant dans un pays instable et mariée à un homme aux ambitions démesurées.
Assez surpris de la qualité de Sous le ciel d'Alice en fin de compte