Marie et Jean mènent une vie heureuse et sans accroche depuis 25 ans. Pendant leurs vacances d’été dans les Landes, Marie s’endort sur la plage avec son livre. A son réveil, son mari a disparu. Est-il parti ? Est-il mort ? Face à cette énigme et sans corps retrouvé, Marie organise sa vie dans le déni et masque sa désorientation émotionnelle. Alors que ses trois précédentes œuvres nous emmenaient sur des terrains brûlants, c’est “Sous le sable” chaud qu’Ozon garde ses personnages le plus dans la retenue. Le personnage de Charlotte Rampling est renfermé et ne dit rien sur ses états, il faut percer derrière sa carapace pour comprendre sa souffrance. Oeuvre psychologique sur le deuil sans fin, “Sous le sable” nous touche autant qu’elle nous interroge.