Film sur le deuil, et en particulier sur le déni de celui-ci, et en même temps un joli portrait de femme d'âge mûr - qui correspond à l'époque au retour sur le devant de la scène de Charlotte Rampling, après une période de disgrâce pour l'actrice britannique.
Le film de François Ozon n'est pas dénué d'intérêt, mais "Sous le sable" ne se révèle pas non plus très captivant (absence de rythme, personnage guère sympathique).
Pour être honnête, j'ai lutté pour ne pas m'endormir avant la fin. On frôle la caricature de ciné auteuriste français un peu chiant qui se regarde filmer.
Même si son style n'est visiblement pas ma tasse de thé, il faut en tout cas reconnaître à Ozon une vraie patte, aisément reconnaissable, car ce "Sous le sable" m'a souvent évoqué d'autres de ses films, tels que "Swimming pool", "Dans la maison" ou "L'amant double", avec à chaque fois un jeu sur la perception du réel, et une volonté de mettre en scène l'inconscient de ses héros.