Pialat sait filmer les rapports humains dans des situations extrêmes, le dénuement, l'exclusion ou la marginalité, la maladie et la mort. Il installe ses personnages dans des situations de crise et d'affrontement que sa caméra incisive suit avec une attention qui devient parfois cruauté.
Chez ce cinéaste, le trouble est d’autant plus grand qu’il associe son vécu difficile au présent de ces scènes, ce qui fait forcement des étincelles
Ne disait il pas "A la première rencontre, je suis souvent odieux","Je suis un salaud, mais je suis comme je suis, et j'en souffre plus que tout autre."
Un portrait d’un immense cinéaste qui fut aussi un homme blessé.