Débute à 43 ans. Un Rustre? Le Ressentiment? Grande Gueule. Ses collègues l'ouvrent aussi. Whiplash?

Liste 'Power'points de souvenirs cueillis dans ce doc sur arte:
___jusqu'au 16/12/21 sur https://www.arte.tv/fr/videos/097511-000-A/sous-le-soleil-de-pialat/
___honnête, direct, équilibré, pas du tout hagiographique et gnangnan, et surtout, exceptionnellement, pas de Bertrand Dicale...^^
___certes, beaucoup d'interviews sont d'époque mais ce n'est pas plus mal car on se rend alors compte que les acteurs et réalisateurs étaient peut-être moins corsetés, plus honnêtes, directs et moins obsédés par la promotion?
(surtout Sophie Marceau et Pialat)
___les interviews contemporaines sont prenantes aussi: ses actrices donnent envie de leur écrire des films...Bonnaire, Jobert, Marceau...quelle distribution ce serait!

___Bonnaire dit avoir refusé 'Police'.

___j'aime découvrir que Pialat faisait confiance aux autres et tentait de les 'élever' et ouvrir, mais pas qu'en mots, mais par des actions réelles aussi: il a donné une caméra à Bonnaire qui en fait son premier documentaire (j'ai vu et aimé ses suivants).
Il a aussi autorisé Karel, réalisateur de ce doc à faire des photos de tournage d'un film,
puis lui a aussi donné sa première caméra et commandé un doc. Si j'ai bien compris.
Karel a ensuite réalisé d'autres docs dont je n'ai hélas vus que 'Que reste-t-il de nos amours ?' (sur Mitterrand dont je comprends mieux le titre maintenant)
et 'Mais qui a tué Maggie ?' ( sur Thatcher) que j'avais aussi aimés, en dépit aussi de leur sujet...

___j'avais oublié combien ce soi-disant mal aimé a reçu beaucoup de prix prestigieux, a fait des entrées et était plébiscité par rien de moins que mon Claude Chabrol mais aussi Claude Berri et François Truffaut qui financent, le poussent et le motivent pour son premier film, L'enfance Nue.

___les extraits et scènes très fortes de son film 'L'enfance Nue' et le re-abandon d'un enfant dit difficile, m'ont rappelé le film de Valérie Lemercier sur le petit Russe plus voulu par une famille adoptive.

___même s'il prétend ne pas l'avoir aimé, et qu'il lui aurait horriblement répété qu'il aurait "préféré avoir Depardieu", ça m'a fait très plaisir de revoir Philippe Léotard.
L'ambiance du tournage me rappelle Whiplash si j'ai bien compris.
Mais je ne pense pas que Pialat était Fletcher.
Mais encore un film autobiographique au sujet rare que j'espère tenter un jour.
Sur l'agonie de sa mère.
...aimablement titrée 'La gueule ouverte'
ce qui fait échos à nos débats et mouroirs contemporains.
(Lors du premier confinement, France Culture a eu des témoignages de Directeur d'EPHAD dont les malades n'étaient plus secourus par le 15 ou des ambulances...ils étaient 'invités' à les garder et laisser mourir seuls dans les chambres vides).

___son père a été ruiné et a amené sa famille à Paris où il a été salarié.
Je ne crois pas que le reste de sa vie et motivation soient non plus du ressentiment social, mot à la mode, je crois que c'était de l'hypersensibilité et envie de vraie honnêteté sincère et amour?

___son premier film préféré qu'il a vu plusieurs fois a été La Bête Humaine.
Il a passé son temps à voir "tous vos désormais classiques" sur grand écran en salle à Paris: "Chaplin, Ford etc."
Il n'envisageait pourtant pas de faire du cinéma.
Il dit qu'il n'a jamais été peintre mais "élève peintre": il a pourtant fini "les Beaux Arts et Arts décos".
Et les rares tableaux de lui que l'on aperçoit trop vite donnent envie de plus: me rappellent des oeuvres allemandes (mais je n'ai pas encore retrouvé le peintre et doc auxquelles elles m'ont fait penser).
Il a hélas un jour quasi tout détruit. Heureusement qu'il n'a pas fait cela de ses bobines de films...