Ce n'est pas exactement le Cobra de la série, ce Cobra est un peu plus mélancolique.
Plus triste, plus doux, et très onirique par moment. Le film détourne plutôt habillement le manga original, et notamment la première partie sur les 3 sœurs et le trésor de Nelson pour en tirer une histoire très personnelle du pirate au psychogun. La bande son française est peu déroutante pour qui est habitué au VO, mais le petit gars qui avait des étoiles plein les yeux en regardant la série sur récré A2 ne sera pas dépaysé : Jean-Claude Montalban, le Cobra français remet le couvert, séclate et nous avec. Les musiques ont été remplacées par les composistions de Yello, un tandem suisse qui produt des musiques très "cabaret" et qui à mes yeux ont l'ambiance et la textures nostalgique parfaite pour illustrer ce film. Les meilleurs morceaux de Yello sont très bien ré-employés, pour ne cité qu'eux : Sweet Thunder, Drive Driven. En aucun cas une trahison de l'esprit. J'avoue humblement ne pas pouvoir regarder la VO (j'ai essayé) mais c'est trop dur, rien ne me rappelle le Cobra de mon enfance. C'est pareil pour la série, l'ancienne. Le générique français fait partie de mes préférés, l'original relégué au statut de musique de fond.
Je n'ai pas encore la nouvelle série des 30 ans en VF, mais, ça finira par arriver.
Petit merveille technique pour l'époque, et qui n'a toujours pas à rougir devant des productions plus récente, et ce notamment grâce au talent exceptionnel (je pèse mes mots) de Feu Osamu Dezaki qui par une réalisation inspirée des westerns et très classique, parvient sans mal à rendre ce film moderne, un film sur lequel à l'image de l'ancienne série, le temps n'aura pas prise.
Long live Cobra !