Mes impressions rapides sur ce film, mais attention : je vais pas mentir sur le fait que je n'aime pas les films de science-fiction, sauf exception. Je l'ai immédiatement regardé en tant que Kim Tae-riphile. L'actrice est avec 3 autres personnes membre (et même cheffe) d'un équipage d'un vaisseau chargé de récupérer des débris spatiaux dans un espace interplanétaire. L'espace, chaotique et loin de l’Éden promis par une société américaine, représente davantage la vie que la Terre où y vivre est devenu l'enfer nous dit-on. L'équipage Victory trouve une "fille", un androïde programmé comme arme de destruction massive, qui va lancer une guerre dans l'espace pour la récupérer. Ils pourraient la vendre et rembourser leurs dettes, s'en débarrasser et cesser la guerre.
J'ai pas dit de conneries ? Parce que franchement, la science-fiction, et surtout celle de ce space-opera, je comprends difficilement et ne trouve aucun sens au film. C'est peut-être le concept : il faut juste lâcher prise et se laisser embarquer par les images et effets spéciaux ? En tout cas si je suis insensible au scénario et effets spéciaux d'une piètre qualité, j'ai quand même pris un plaisir sur sa technique parce que ce film Netflix est proposé en HDR. Un programme original Netflix qui suscite mon intérêt c'est déjà suffisamment rare, avec cette caractéristique encore plus. Je me suis souvent dit que les images et couleurs étaient magnifiques. Une excellente démonstration technique qui permet de tenir tant bien que mal aux 2 longues heures de Space Sweepers. Merci à ma TV LG BX de rendre ce moment moins désagréable.
Le plus dur à supporter, on sera au moins d'accord sur ça je pense, sont tous les passages avec les représentants de la société américaine de ce projet spatial dont le leader est joué par Richard Armitage. On vire drastiquement dans la série B. Le jeu d'acteurs et les scènes y sont exécrables... La tentative (ont-ils essayé ?) de donner un semblant de logique à l'Histoire, de diffuser des idées, des pensées sur la planète, est vaine. Oublions toute ambition scénaristique.