Steve est un boxeur vieillissant et dont on ne peut même pas dire qu’il est sur le déclin : il n’a juste jamais été bon. Mais le type s’accroche et très rapidement, tu vois qu’il a d’autres priorités dans le vie que de décrocher le pompon de Mickey sur le manège de la vie. Il s’accroche parce que même s’il n’est pas bon, il aime la boxe. 49 matchs, 13 victoires, 3 nuls et… 33 défaites. Au cinquantième match, il raccroche les gants parce qu’il ne veut pas "finir comme un légume".
Tu vois le gars prendre des pains — bien méchants — tu le vois nettoyer sa gueule éclatée, mettre son short à la machine à laver, pisser littéralement du sang, se retrouver la tronche collée à l’oreiller par ses plaies suintantes. Tu le vois bien ramer pour payer ses factures, faire les courses, accompagner ses gosses, galérer, faire des extras, s’humilier aussi, parfois, parce qu’il faut bien rentrer un peu d’argent, parce qu’il veut une vie meilleure pour ses enfants. Parce que c’est un prolo, qu’il en chie et… que c’est quelque part le type le plus courageux du monde.
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