Les super-héros ont la côte depuis quelques temps, et Spiderman a toujours (surprenamment vu ma phobie de ces bestioles) été mon préféré pour ce qui est des comics.
En plus, la genèse de l'homme araignée est une histoire hollywoodienne s'il en est. Peter Parker aurait-il pu devenir Spiderman sans le drame mêlé de culpabilité qui le force à réaliser que pour devenir un héros il doit accepter la responsabilité de la mort de son oncle. "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités", c'est effectivement un dilemme récurrent chez les super-héros et en particulier dans la naissance de Spiderman.

Pourtant, les vilains ne sont pas tellement charismatiques, et ça s'entend rien qu'à leur nom, franchement le Bouffon Vert ça donne pas vraiment une impression de classe... Mais grâce à Willem Defoe qui, disons le, a la tête de l'emploi, on retrouve un méchant schizophrène à la fois attachant et flippant. D'ailleurs, dans le second volet, on sera également convaincus par Alfred Molina en Docteur Octopus.
On assiste donc à un grand déballage de scènes d'exploits tout à fait super-héroïques un peu kitsch (il y aura de l'amélioration dans les suites) qui alternent avec des scènes d'émotions plus niaises que possible. On n'est pas surpris de constater que le passage au cinéma a un peu alourdi le trait et transformé Spiderman en une bonne grosse machine à spectacle qui reste néanmoins assez fidèle à l'histoire ainsi qu'à l'esprit du comics.

Petite mention spéciale à l'intervention amusante de J. K. Simmons, que l'on ne peut s'empêcher de continuer à considérer comme un néo-nazi tout droit sorti du quartier de haute sécurité de Oz dans la série du même nom, dans le rôle du rédacteur en chef du Daily Bugle, accusateur acharné de Spiderman qu'il considère comme un fauteur de trouble (mais sacrément lucratif il faut bien l'avouer).

En bref, un divertissement sans génie mais convaincant qui se laisse complètement regarder assis dans un bon fauteuil et avec du pop corn (ça marche aussi dans le canapé avec un paquet de chips).
Minizyl
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le 30 janv. 2011

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Minizyl

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