La Beauté du geste
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Résumé : Peter a organisé sa vie entre Mary Jane et son costume de Spider-man, mais son ami cherche à se venger de la mort de son père. Spider-man arpente les rues pour retrouver l'assassin de son Oncle et se retrouve confronté à l'homme de sable. Le costume modifie étrangement la personnalité de Peter qui perd pied, il devra puiser dans ses forces pour se libérer de ses ténèbres.
Histoire : Spider-man 3, comme 3 méchants, le symbiote, l'homme sable et le bouffon vert, car l'univers de Spider-man est celui avec le plus de méchants invincibles. Pour créer l'illusion du passage de la bande dessinée au film, le concept se focalise sur l'action. Il faut, comme dans la Bd, que Peter tombe le masque pour une connexion avec le public, et augmenter le nombre de cascades comme la lutte dans les airs. Plus de 90% de l'action utilisent des câbles au détriment des effets numériques qui seront moins nombreux. Pas le droit a l'erreur, car si la cascade rate à 15m du sol on risque l'accident, alors que pour le montage ce sera un vieil ami du réalisateur. La préproduction verrouille le film avec le réalisateur en utilisant un story board, puis une animation séquence par séquence. Le secret de cette superproduction est d'avoir du temps pour faire le montage et pouvoir y revenir bien après le tournage. Comme les 3 méchants, il s'agit d'un triangle amoureux qui gravite dans l'histoire pour rester fidèle aux Bd. Réalisé avec un budget de 268m$, il rapporte 1497m$, et il sera nominé aux Saturn awards pour le meilleur film fantastique, le meilleur acteur second rôle, la meilleure réalisation, les meilleurs effets.
Équipe : Adapté des Bd de Stan Lee, production Marvel, coécrit et réalisation de Sam Raimi connu pour Jusqu'en enfer. La production d'Avi Arad, Laura Ziskin et Grant Curtis. La musique de Christopher Young connu pour Sinister. Les effets de John Frazier. Côté casting Tobey Maguire, Kristen Dunst, Topher Grace, Thomas Haden Church, James Franco, Bryce Dallas Howard, J.k Simmons.
Avis : On revient aux fondamentaux du superhéros dans sa dualité de personnage avec des effets de superproduction qui déploient une toile redoutable. L'intrigue plus mature libère une plus grande complexité à l'ensemble des événements. L'action s'enveloppe de la noirceur dans un épisode qui rate le final du film, et la conclusion de la trilogie.
Critique : Les logos Columbia et Marvel engagent un sublime générique moderne qui démarre l'aventure sur le superhéros dans une ambiance excellente. L'intrigue débute sur un rythme parfait qui regroupe les personnages avec un style de superproduction. Les images reviennent au thème de la technologie, en poursuivant la romance qui termine le précédent. Une substance étrange apparaît en multipliant les directions du récit sur l'arrivée d'un nouveau personnage. Les émotions assurent la belle mise en route qui entame l'affrontement dans un combat infernal. Les éléments permettent une imposante structure technique dans la création d'un terrible personnage aux effets incroyables. Une transition opère un changement dans l'action qui se développe avec une superbe réalisation.
Les événements rassemblent lentement l'aventure des personnages qui laisse surgir une créature terrible. Le combat débute en s'alternant à la vie du personnage avec des effets fantastiques qui conduisent à une situation difficile. Les liens s'effectuent sur l'assassinat pour dévoiler les pièces de l'histoire autour d'un affrontement qui s'enclenche. Malgré le développement trop large des détails, l'action s'accélère dans une chasse contre un organisme venu de l'espace. La multiplication des informations augmente les actions spectaculaires qui ont un impact direct sur le superhéros. Le format décousu et complexe de l'aventure rend les relations difficiles entre les personnages.
Les événements construisent un retour au début en rebondissant constamment avec peu de cohérence. La lente attraction des éléments gravitent sur le personnage qui change de personnalité dans une atmosphère de grand spectacle. Les enjeux se referment sur le comportement du personnage dans des décors et des images fabuleuses. La longue déception transforme le personnage pour l'arrivée des nombreux ennemis, qui se rapprochent du dénouement en menant au combat. La fureur se conclut avec un duel impitoyable, dans un film qui utilise une technique de superproduction avec les mêmes ingrédients que les 2 précédents, en créant un effet assez répétitif. Les idées enlèvent une grande partie de l'illusion du superhéros, avec un format plus complexe. Pourtant les nombreux événements qui composent le film, assurent un divertissement impeccable.
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Créée
le 7 janv. 2024
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