Triangle amoureux qui tourne en rond
Si on enlève Dren, la créature la plus sexy depuis Natasha "La Mutante" Henstridge, il n'y a plus grande chose qui sépare ce Splice d'un téléfilm dramato-patho-chiant de M6/TF1.
C'est peut-être sévère mais bon, en dehors de tout le contexte scientifique et réflexion éthique sur la génétique, voir un couple perturbé par l'arrivé d'une autre femelle très "ambigüe" et observer tout ce beau monde se renifler l'arrière train tout en grognant l'un sur l'autre, ce n'est pas très kiffant ni original.
Bon, ensuite, il y a les promesses non tenues de Natali, qui avait toutefois précisé que son film était davantage une réflexion sur la science moderne et ses dérives qu'un film de créature. Pas de bol, à mes yeux, c'est la réussite visuelle de Dren qui illumine le film (merci Greg Nicotero et Howard Berger), alors que les acteurs demeurent transparents, tout autant que les vagues "réflexions" (rapport maternité/science, éthique de la génétique) qui clapotent mollement autour des personnages.
Bref, un ennui assez profond, un triangle amoureux certes original dans la composition et les combinaisons possibles mais prévisible dès les premières 10 minutes.