Après The visit, Shyamalan montre à nouveau qu’il est plus à l’aise avec un budget limité que sur des grosses machines. Il signe ici un huis-clos éprouvant, centré sur le kidnappeur et ses multiples personnalités plutôt que sur ses victimes. Plus que le sort des adolescentes, c’est celui de Kevin et de sa vingt-quatrième personnalité qui interpelle. Comme toujours chez le cinéaste, la composition des plans est extrêmement recherchée et la direction d’acteur parfaite. Comme il avait réussi à le faire avec ses premiers succès, il parvient à rendre crédible les aspects fantastiques de son cinéma.