C'est dans une angoisse permanente que le film s'enracine dans vos pupilles.
On oscille entre bizarrerie, peur et parfois sympathie car on se laisse prendre au jeu du personnage principal, parfois effrayant parfois touchant comme peut l'être un enfant de neuf ans.
L'interperpetation de James McAvoy est superbe. On ne sait où donner de la tête, lorsque celui-ci "change" de visage. Qui est-il et à quel moment ? On se sent kidnappé à son tour.
Cela fonctionne d'autant plus qu'il n'est pas le seul personnage, possèdant un passé ayant troublé sa psychologie, tel le personnage joue par la jeune actrice Anya Taylor-Joy, au souffle court et au cœur battant la chamade.
On ne s'ennuie guère dans ce huis clos dont la fin est en apothéose
A voir, si vous aimez les œuvres un peu torturée typiquement Night Shyamalan . Attention, deux ou trois scènes sans être vraiment gore, peuvent choquer