Nous avons décidé d'aller voir Split parce que Kace (pseudo écrivaine fauchée et sans inspi) nous a dit "C'est le printemps du cinéma, en plus on a pas été au ciné depuis longtemps, en plus il avait l'air vachement bien.". Alors on y est allé. Alors on a tous kiffé (sauf un mais il aura le droit de parler en dernier parce qu'il est véner).
Tout d'abord moi, Cali (étudiante en ciné). J'ai beaucoup aimé ce film. Et... OH MON DIEU mais c'est Grace !!!! ... Hum désolée, Cassandra (en L, fume des roulées, écoute du FAUVE et adore Skins) a prit le contrôle sans demander. Reprenons.
Sans le qualifier de claque cinématographique je le considère comme une tapette (celle de la barbichette, les homophobes vous dégagez). C'est à dire bon, voir même très bon, mais pas non plus excellent au zénith de sa splendeur. Le rythme est fluide, l'ambiance est oppressante sans pour autant créer de malaise constant, l'humour est bien dosée. Et j'ai particulièrement aimé les subtilités des changements du cadre lors des RDV avec la psy. Cela semble être un banal champ contre champ, mais c'est en fait une habile manière de montrer que la psy à un cadre fixe, stable, comme elle, et Kevin a un cadre serrer, un peu en mouvement lorsqu'il "est" Barry; en plan taille et fixe quand Dennis se fait démasqué; enfin il est large quand il s'ouvre pleinement à la psy. Tout ça on aime.
Par contre, Thomas (insatisfait de la vie), m'a fait remarqué que certaines facilités scénaristiques sont parfois un chouille décevantes. Comme par exemple celle des clefs sur le porte manteau. Ce à quoi Kace a répondu "Ouais mais avoue que le mouvement de cam qui a amené la chose est quand même plutôt stylé.
-Un mouvement de cam ne fait pas tout." Pas faux Thomas.
Danny (toujours en quête de savoir) lui reste un peu sur sa faim quant au explication, j'ai essayé de lui expliquer que tout savoir ne sert pas toujours à quelque chose. Il est parti, je crois qu'il s'est vexé.
Julien (toujours véner) n'a pas fait de réflexion sur le film mais plutôt... "Pourquoi les gens rie à cette scène ? Elle est là pour créer un malaise, faire naître un sentiment d'inconfort, pas pour faire rire parce que 'Oh lol c'est un mec mais il est habillé en meuf mdrrr c'est rigolo'. Vous avez casser une part de mon immersion. C'est bon je suis véner là."
Mabble (la fillette fan de licornes), elle n'a pas voulu être présente longtemps, elle a pas vraiment aimé, c'était long pour elle et un peu sombre. Ce n'est pas un film pour les enfants en même temps.
Et Axel, mon humain de compagnie (entendez par là: mon copain, qui lui n'est pas dans ma tête), c'est contenté d'une phrase simple mais efficace: "Il était dare".
Alors ce sera le mot de la fin.