M. Night Shyamalan nous plonge dans un thriller captivant, où le trouble dissociatif de l’identité (TDI) devient une métaphore des blessures humaines. Plus qu’un simple récit de captivité, Split explore la résilience face aux traumatismes, à travers Kevin, fracturé par la vie, et Casey, une survivante tout aussi marquée. C’est sombre, troublant et étrangement fascinant dans sa noirceur.
Split met en scène deux visages du trauma : Casey, qui transforme sa souffrance en résilience, et Kevin, dont les blessures créent un sacré chaos intérieur.
Une œuvre qui questionne, fascine et met à mal nos idées préconçues sur le « mal » et la façon dont on survit aux épreuves de la vie.
LES T.W.
Troubles dissociatifs
Comportements coercitifs
Violences et détresse
Inceste
La "Bête", incarnation de la souffrance de Kevin, devient une allégorie des monstres créés par les abus. Le vrai coup de maître de Shyamalan est de révéler que le danger ultime pour Casey ne vient pas de Kevin, mais de son oncle.
Le spectateur respire quand elle échappe à son ravisseur, avant de réaliser qu’elle retourne à un environnement encore plus toxique. Une critique glaçante d’un système incapable de protéger les victimes, et un rappel brutal que les véritables monstres sont parfois ceux que personne ne soupçonne.
Le film nous montre que les monstres les plus terrifiants ne sont pas ceux qu’on pointe du doigt, mais ceux qu’on refuse de voir. Casey et Kevin incarnent deux réponses au trauma : résilience et fragmentation. Split critique les systèmes sociaux qui échouent à protéger les plus vulnérables, tout en montrant que le « mal » n’est jamais une vérité absolue. Toujours aussi marquant après plusieurs visions.
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