Spotlight, où comment monter une mayonnaise.
Au début, l'histoire peine à se mettre en place, et puis les journalistes commencent leur enquête. Puis arrivent des informations, des points d'ombre. Et on se prend au jeu. Le suspense monte et on vit les mêmes sentiments que les personnages : l'incompréhension, la colère, l'attente, l'incrédulité. Le rythme est de plus en plus soutenu jusqu'à la fin, en nous tenant toujours plus en haleine. Et c'est ça qui est bon.
J'avais peur d'un film glauque, qui relate des faits pervers pour faire vendre, mais non, ce n'est pas la thématique propre du film - qui est là pour nous parler de ces abus mais surtout du fait qu'ils sont cachés par les autorités et l'Eglise. Et que cette menace, bien présente, est bien plus grave que ce qu'il n'y paraît.
Il nous manquera juste toute l'histoire de ce prêtre auquel Rachel McAdams pose des questions, qui nous laisse un peu sur notre faim.