Un film pour les plus primitifs d'entre nous
Spring Breakers, l'histoire de 4 filles (toujours en maillots de bain) qui partent en vacances de printemps (oui, tout est dans le titre) et se retrouvent à se droguer, cambrioler... on en passe et des meilleures..
Ce film, écoeurant dès les premières illuminations (un typographie absolument immonde) enchaine avec une introduction on ne peut plus brutale d'une musique que tout le monde a passé l'été à entendre le tout poursuivit par une séquence aux ralentis extrêmement longs montrant des seins, des culs, des mecs feignant d'uriner sur des filles (encore les seins à l'air) avec leurs bières... Bref, vous visualisez maintenant l'ambiance du film.
M'attendant à (enfin) une révélation des filles de Disney Channel, je me retrouve avec une Selena Gomez très peu différente de ses interprétations sur la chaine aux grandes oreilles et les 3 autres jouant des "Bitch" comme on nous le rappel si souvent.. (Tout de même légèrement convaincantes lorsqu'elles rejouent le braquage)
Ce film est en permanence axé sur le sexe, on retrouve des cadres semblables à tout les grands sites amateur "x" avec toutes les immondices qui vont avec, ce qui engendre un esprit malsain qui plane au dessus du film et nous donne l'impression d'être un animal (très primitif) rien que de regarder et de ne pas quitter la salle.
Si on oubli alors, l'histoire vide, la musique (similaire à l'ambiance "Projet x") et les images qui nous écoeurent rapidement de la chaire. Il reste le montage avec des raccords et effets visuels à gerber désirant sûrement s'inspirer d' "Enter the Void" malheureusement l'effet n'est pas là. Et oui, il ne suffit pas de déformer une image et d'y mettre des couleurs chaudes pour obtenir "l'effet drogué" de ce film merveilleux.
Le tout est ponctué de phrases et plans répétitifs (vous ne supporterez plus d'entendre "Spring Breakers" à la fin de ce film) sans parler des ralentis extrêmement longs (avec des musiques pourtant bien rythmées) qui dénotent totalement avec les actions et le rythme du film (pour peu qu'il y en est vraiment un)..
Pour simplifier, il s'agit d'un "Fast and Furious" avec un caractère sexuel malsain.
Morale de "Spring Breakers" : Pour profiter de la vie en étant étudiant on peut braquer des restaurants, se droguer à la coke, coucher avec n’importe qui et même tuer des gens, c’est pas un soucis, personne ne peut t’en empêcher. Ni dieu, ni la police, ni les parents, ni le bon sens.
Destiné aux primates.