Début des années 2000, Tony Scott revient avec un film mettant en scéne une vedette reconnu mais dans la derniére partie de sa carréire (encore que… 15 ans aprés, il est toujours là) et un jeune à un de ses sommets dans ce Spy Game…
Peu d’anecdote de tournage à connaitre si ce n’est que le réalisateur Mike Van Diem devait au départ le mettre en scéne mais que les producteurs ont préférés tabler sur Tony Scott, alors bien plus connus. D’ailleurs le premier reste encore aujourd’hui un illustre inconnu. Pour le reste, le script met en scéne un agent de la CIA à la retraite (Robert Redford) apprenant qu’un de ses éléves, le plus prometteur (Brad Pitt), est en danger de mort. Il a alors 24 heures pour le sauver.
La force du film, c’est de transformer ce script banal en un film qui nous maintient constamment sous tension grâce aux dialogues, à la mise en scéne léché, et au talent d’acteurs excellent tout du long. les retournements de situations aident aussi l’histoire à avancer proprement et, si ce n’est de petites longueurs (il dure toute de même 2H), on prend un vrai plaisir à le regarder de bout en bout.. Et chaque séquence mettant en scéne les deux acteurs principaux est un vrai plaisir. On sent non seulement une bonne direction mais une complicité réelle entre les deux !
Même les séquences de bureau, souvent les points faibles de ce genre d’oeuvre, fonctionnent ici. Alors certes, on ne pourra parler de chef d’oeuvre, l’histoire n’ayant rien non pus d’extraordinaire mais sans aucun doute de divertissement ultra efficace qui se revoit à l’envie avec plaisir. Et comme c’est tout ce que souhaite Tony Scott dans ses films, il atteint ici son objectif facilement !