Un bon survival post-apocalyptique qui donne un nouveau souffle au thème du vampire.
Ici pas de gentil teen bien coiffé, ni de comte en exil, ni de chauve-souris, ici c'est de la viande, de la sueur et quelques bonnes idées.
Une épidémie s'est propagée dans le monde transformant les gens en vampires plus assoiffés que des moustiques et plus gores que des zombies. Les survivants essaient de s'organiser face au chaos.
Un groupe de Ricains tente de gagner le Canada dont le climat froid rebute le sang des mutants (il fallait y penser). La nuit ils doivent repousser ces vampires-zombies, le jour il leur faut échapper aux fous de Dieu qui ont exploité cette apocalypse.
Ce road movie est sombre et haletant. Il véhicule quelques messages et métaphores, notamment sur la vampirisation de la société américaine consumériste et sur la puissance du fanatisme religieux des prédicateurs.
Avec sa tronche à la Danny Trejo, Nick Damici est épatant en chasseur de vampires, sans foi ni loi, prenant sous sa coupe un jeune orphelin.
On pourra regretter néanmoins quelques passages jouant trop lyriquement sur les émotions et le sentimentalisme donnant un petit côté commercial au film, notamment dans sa seconde partie.
La mise en scène et la photo sont impeccables.
Deuxième film de Jim Mickle, un futur grand espérons-le