Jim Mickle semble avoir adoré the road de John Hillcoat, à tel point qu'il ne fait que de transposer celui-ci dans son histoire de vampires. Seulement ici ni d’atmosphère angoissante, ni étouffante, mais une ambiance faussement mélancolique truffée de violon, accompagnant chacun des instants des personnages. On se demande même si le violon n'est pas l'un des acteurs principaux du film tant celui ci est omniprésent. Le film est bourré d'incohérences plus idiotes les unes que les autres, l'une des meilleures étant un personnage disant ''je l'ai vu dans son regard'' alors que celui-ci s'est toujours tenu dos au personnage dont il parle, et il y en a pleins d'autres mais comme c'est un festival, je vous laisse découvrir tout ça. On évitera pas non plus les explications débiles d'un nouveau protagoniste, rejoignant le groupe en cours de route, qui viendra expliquer aux autres personnages tout ce qu'ils ont vécu jusqu'alors. Puis viens la cerise sur le gâteau en forme d'affrontement final entre les deux ennemis jurés, des ennemis jurés de longue date puisqu'ils se connaissent depuis au moins une bonne journée. Enfin bref c'est débile d'un bout à l'autre, si vous arrivez à tenir jusqu'au bout tant mieux pour vous.