Cela fait plusieurs jours que j'ai fini de regarder "STALKER", mais j'ai préféré temporiser sinon ma critique se serai résumé à "Qu'est ce que c'est chiant", avec le recul, se sera plutôt "Qu'est ce que c'est chiant, mais......".
Le pitch est intéressant : Un écrivain et un scientifiques voulant pénétrer dans la Zone sont guidés par un "stalker". Cette zone interdite, dont on ne connais pas l'origine, recèlerai, en son centre, un lieu, la Chambre, où tout les vœux peuvent être exaucés.
"STALKER" est l'aboutissement de beaucoup d'influences, d'abord le fruit d'une époque (1979), d'un système politique (soviétique), d'un pays (URSS) et d'un auteur (Tarkovski). Tout cela donne un film très lent, composé de plans fixes dans lesquels les acteurs débitent leurs textes en étant quasiment immobiles ; de longs et lents travellings sur des objets (des seringues...??...), des cours d'eau, des plantes ; de rares scènes de mouvement (dire "scènes d'action" serai exagéré) dont on ne comprends pas l'objectif/le but, le tout souvent noyé dans des dialogues (très) hermétiques.
En plus d’être très lent, il est aussi très long (2 h 30), ce qui n'encourage pas le visionnage en une fois, mais des effets très simples relancent, temporairement, l’intérêt, le meilleur exemple étant le passage du sépia a la couleur au moment où les protagonistes pénètrent dans la Zone. Immédiatement, c'est amoindri par le coté totalement ésotérique et énigmatique des personnages, de leurs propos et des situations, de ce que l'on voit à l'image, tout en distillant un malaise n'encourageant pas vraiment a poursuivre le visionnage.
A déconseiller aux dépressifs et a conseiller aux curieux particulièrement patient.