Ce septième long métrage Star Trek est celui du passage de témoin entre l'ancienne équipe (on voit Kirk, Tchékov et Scotty en chair, en os et en graisse) et la Nouvelle Génération (le capitaine Picard et toute son équipe, dans laquelle on trouve un Klingon). C'est le 6ème que je vois (je n'ai pas encore pu voir le 5ème) et c'est, à mon goût, un des plus faibles. La faute repose presque exclusivement sur la réalisation.
Le scénario est plutôt bon. Le film commence même très fort : l'inauguration d'un nouvel Entreprise, qui est immédiatement entraîné dans une mission imprévue pour tenter de sauver l'équipage de deux vaisseaux pris dans un drôle de rayon. Cette mission d'urgence se termine plutôt mal...
L'essentiel du film se déroule prés de 80 ans plus tard, avec la nouvelle équipe. Quelques tentatives d'humour parsèment le film (et il faut bien dire que la plupart sont des échecs, en particulier celles de Data, un robot équipé d'une puce qui lui procure des sentiments humains, source infinie de pseudo-gags). Le capitaine Picard (oui oui, il est français, mais interprété par Patrick Stewart, le Professeur Xavier des X-Men) sauve un scientifique, sans se méfier.
Nous, spectateurs, nous comprenons qu'il y a un malaise : d'abord, on a déjà vu ce scientifique dans la première séquence (il se retrouve donc deux fois dans un vaisseau en danger dans la même demi-heure : ça fait beaucoup pour un seul homme !) ; ensuite, il est joué par Malcolm MacDowell (très mauvais signe). La suite nous donnera raison.
Le scénario enchaîne les situations plutôt intéressantes, les acteurs sont bons, voire très bons (non, je ne regretterai pas William Shatner, définitivement trop mauvais acteur ; son remplaçant augmente le niveau).
Mais le réalisateur est vraiment mauvais. Il n'a strictement aucun sens du rythme et parvient à rendre l'histoire lassante.
Heureusement, il y a de l'action, les trucages sont plutôt bons, on a quelques bonnes surprises. Et puis, voir Malcolm MacDowell n'est jamais une mauvaise chose...