Après avoir fait fantasmer de nombreuses générations de geeks à travers le monde, J.J Abrams reprend les commandes de son reeboot Star Trek, là où il l’avait laissé il y a quatre an, pour nous replonger dans une nouvelle odyssée spatiale.
En démarrant par une séquence d’ouverture james bondienne extrêmement efficace, ce nouvel épisode trekkie offre à la saga un grand divertissement où chaque bonne situation semble propice à des effets spéciaux et une mise en scène spectaculaire.
Le voyage visuel se montre, dans l’ensemble, toujours épique et immerge le spectateur dans l’espace avec un spectacle renversant* qui enchaîne les moments de bravoure avec maestria, prouvant que J.J Abrams a brillamment réussi son passage entre les univers de la télévision et du cinéma. Saluons d’ailleurs l’effort du réalisateur à calmer son penchant pour les lens-flare qui envahissaient l’écran à tout bout de champ (et contre champ) dans son opus précédent.
Nous retrouvons alors avec plaisir l’Enterprise et les aventures de son équipage, toujours servi par un casting de premier choix. Bien que l’intrigue s’attache aux principaux personnages et à leurs émotions, le film soufre néanmoins d’un manque de profondeur scénaristique vis à vis des réelles motivations d’un méchant qui semble se résumer en une sorte de superman terroriste. On pourrait ainsi reprocher aux auteurs l’emploi d’une dramaturgie déjà usée à travers les derniers blockbuster si l’on en juge les similarités des bad guys des derniers James Bond ou Batman et leur soif de vengeance.
Malgré un script sans profonds rebondissements, Into Darkness propose un savoureux mélange de spectacle, d’action, d’humour et d’esthétisme en attendant de découvrir une nouvelle suite riche en promesses.
*dont à une folle course poursuite qui imprime la rétine avec l’apport de la technologie 3D