Tout comme le volet précédent, cet épisode IV fait office de suite directe, nous reprenons ainsi l'action sur Vulcain, Spock étant rétabli et retrouvant peu à peu la mémoire, l'équipage est prêt à retourner sur terre pour affronter leur sentence. En effet ils doivent être jugé pour avoir emprunté illégalement le vaisseau Enterprise. C'est alors que durant ce retour une étrange sonde menace de détruire la terre, l'équipe du capitaine Kirk comprend que les sons émis par cette mystérieuse chose appellent à une réponse, seulement la réponse doit venir d'une Baleine à bosse, et à cette époque ils n'en existent plus sur terre, il va donc falloir en trouver à une autre date de l'histoire de la terre.
C'est donc vers un chemin inattendu pour ma part que va s’engouffrer ce quatrième film de la saga Star Trek. Un voyage dans le temps, quoi de mieux pour ajouter une touche d'épique et nous faire prendre l'air. C'est donc à San Francisco vers la fin des années 80 je présume, la date du tournage en somme, que l'équipage va poser les pattes.
Le fait que cette terre est plus de 500 ans si je ne m'abuse de retard sur eux ajoute un aspect frais et limite comique, sans pour autant se taper les genoux sur les cuisses. C'est également un moyen d'user de moins de décors truqués. Puis il est intéressant de voir que cet opus est une sorte de vilain petit canard, sans que cela ne soit péjoratif, simplement le fait que quasiment tout le film se déroule dans le passé, ou encore que l'équipage ne retrouve l'Enterprise qu'à la toute fin, c'est assez marrant, j'ai le sentiment qu'il s'agit d'un film à part dans la saga, ce qui n'est pas déplaisant.
Leonard Nimoy rempile derrière la caméra pour cette nouvelle aventure à la tinte écolo, il nous fait le job une fois encore comme il faut, plutôt bien même. Coté casting toujours rien de mémorable, mais on a appris à si faire depuis le temps. Scénaristiquement au delà d'une aventure plaisante, le fond est assez étrange, tout baser sur une sorte de délire écolo, c'est spécial, mais ça ne tue pas l'univers pour autant.