Les Borgs rêvent-ils de moutons hybrides ?

Le capitaine Jean-Luc Picard (Patrick Stewart) et son équipage doivent faire face à une attaque de Borg, des créatures hybrides mi-humaines, mi-robotiques, sur la Terre. Mais pour échapper à l’Enterprise-E, les Borgs s’enfuient à travers un vortex temporel. Si l’équipage du vaisseau spatial veut sauver le futur, ils vont devoir plonger dans le passé…

Cette fois, c’en est définitivement fini des anciens, place aux nouveaux ! Réalisé par Jonathan Frakes, qui joue également, Star Trek : Premier contact assure de manière assez fidèle la continuité des anciens épisodes, mais en se tournant plus du côté des plutôt bons Star Trek. Le scénario est toujours aussi plat, mais relativement bien mené, les acteurs ni bons ni mauvais, les effets spéciaux, sans être impressionnants, commencent à être plutôt acceptables… Bref, rien de véritablement innovant, mais il faut tout de même reconnaître à Frakes un réel effort du côté de la mise en scène et de l’ambiance. En effet, avec les Borgs, Star Trek trouve des méchants plus convaincants que la plupart de ceux auxquels on avait eu droit, et ces hybrides nous changent agréablement des Klingons qui avaient fini par nous lasser (sauf quand ils étaient joués par Christopher Plummer, comme dans Star Trek VI, sans doute le meilleur des vieux Star Trek). En effet, les Borgs permettent de mettre davantage de piment dans une ambiance qui gagne en tension, lorgnant parfois du côté d’un Terminator ou d’un Alien, en moins réussi, évidemment, mais c’est ce qui permet à Star Trek : Premier contact de se différencier légèrement des autres épisodes. Il reste un petit film (comme la plupart des épisodes de la saga), mais un bon Star Trek.