"Star Trek" en 2009 de JJ Abrams : 6/10. "Star Trek : Into Darkness" en 2013 de JJ Abrams : 6/10. "Star Trek : Sans limites" en 2016 de Justin Lin : 6/10. On pourrait croire d'après mes notes que la qualité n'a pas changé avec le départ de Abrams et l'arrivée de Lin. En réalité, ce n'est pas vrai. Simplement ce ne sont pas les mêmes points forts ou les mêmes points faibles. Mais, dans l'ensemble, on n'a pas un meilleur Star Trek qu'un autre (dans cette dernière trilogie).
Exit les préoccupations de JJ Abrams qui se concentrait beaucoup sur le rapport au père et la construction de sa propre identité pour faire un peu plus de place à l'action (après tout, c'est le réalisateur de certains Fast & Furious qui est aux commandes ...). Enfin les thèmes de prédilection de JJ Abrams ne sont pas totalement balayés d'un revers de main, on parle tout de même du rapport au père dans ce film mais beaucoup plus en arrière plan.
Moins psychologique et plus d'action ? Pas forcément une recette qui m'attire, surtout quand la précédente fonctionnait plutôt bien.
Pourtant, je n'ai pas forcément été déçu par ce "Star Trek : Sans limites". C'est probablement dû au fait que l'on ait encore pas mal d'humour pour faire digérer l'omniprésence des effets spéciaux. Cet humour fréquent permet de réintroduire de l'humain dans cet univers.
Et puis le casting est resté le même et ça fait plutôt plaisir de retrouver Simon Pegg, Zachary Quinto, Karl Urban, Zoe Saldana et Chris Pine. Mais ça fait un petit pincement au coeur de se dire que ce sont les dernières images d'Anton Yelchin, décédé en 2016.
En tout cas, l'arrivée de Sofia Boutella ne vient pas détruire l'alchimie qui règne dans ce casting. Au contraire même, elle s'y intègre plutôt bien.
En revanche, j'ai été beaucoup plus dubitatif sur l'histoire, assez vite expédiée et peu convaincante. Ce n'est vraiment pas le point fort de cet opus. Je dirai même que finalement c'est son principal point faible puisqu'on regarde ce "Star Trek" sans réellement rentrer dans l'histoire. On reste simple spectateur, on ne s'enthousiasme pas. On le traverse. Quel dommage !