En plein visionnage des Star Trek originaux, voilà qu'hier matin je me regardais le troisième opus, puis qu'hier après midi je suis allé au cinéma voir le troisième opus, de la nouvelle saga bien sur. C'est donc une journée particulière, passer de l'univers daté de 1984 à celui de 2016, cela permet d'offrir une comparaison intéressante et de remarquer quelques références également.
En effet, en terme de référence je pense à une phrase que sort le capitaine Kirk au bar à la fin, même phrase que sortait Kirk des décennies plus tôt dans la colère de Khan. Pour rester sur le second opus tient, le vilain de ce nouvel épisode a également été laissé tomber par sa compagnie lors d'une mission, ce qui l'a détruit et rongé, la vengeance de Krall et Khan ne sont donc pas si différentes. Un autre exemple, dans les troisièmes volets respectifs le vaisseau Enterprise fini en miette.
Passé ces quelques références qu'il est plaisant de découvrir, ce nouveau volet, le fameux "Beyond" devenu "Sans limites", nous fait suivre une nouvelle fois l'équipage du célèbre vaisseau de Starfleet contraint d'abandonner le navire après être tombé dans un piège. En effet ils pensaient venir sauver un vaisseau échoué, résultat ils se retrouvent à affronter le terrible Krall qui visiblement à des problèmes de peau...
Qu'il est plaisant de constater l'efficacité et l'ampleur de l'univers, ce que je déplorais un tantinet sur les anciens opus est pleinement amené dans les nouveaux, et ce déjà depuis 2009 avec le reboot. Ici nous voyageons, que ce soit chez Starfleet, l'enterprise bien sur, mais aussi sur une planète inconnue, habitée par des roches et d'étranges ennemis. L'humour fait également mouche puisqu'il est malignement saupoudré sur le tout. C'est clairement la force des nouveaux opus, l'action, l'humour et l'épique.
Pour ce qui est de la réalisation, certains avaient peur de se retrouver devant un film bourrin sans saveur, ce qu'il n'est pas en fin de compte, car J.J. Abrams parti s'occuper des nouvelles aventures de Star Wars a laissé les commandes à un certains Justin Lin, réalisateur de plusieurs Fast & Furious. Il se révèle finalement efficace et offre quelques intentions de plans légitimes voire intéressants. Les effets spéciaux hallucinants qu'on ne peut s’empêcher de comparer aux anciens films sont toujours aussi agréables à regarder, et j'aime l'idée de toujours garder cette touche de maquillages et décors réels, ne pas tout baser sur le CGI en gros.
Niveau casting l'équipage fait toujours un beau boulot, et un certain hommage photographique aux anciens acteurs de la saga d'origine est d'ailleurs présent. Du coté des nouveautés nous avons à faire à une Sofia Boutella en noir et blanc, sorte de zèbre humain, j'ai bien aimé son personnage, puis pour le rôle de Krall Idris Elba mesdames et messieurs.
En bref, un Beyond efficace, épique et fort plaisant, même si j'ai parfois eu l’impression d'être devant un épisode de série plutôt qu'un vrai film, mais ce n'est pas dérangeant puisque le film devient de plus en plus riche au fil des heures.