L'ultime Frontière qui représente le cinquième volet de la saga culte Star Trek ne fait pas office de suite directe au précédent comme c'était pourtant le cas depuis l'épisode trois. En effet cette nouvelle aventure démarre à la Mission Impossible II, le héros escalade une montagne à mains nues.
Passé cet opening dépaysant se déroulant sur terre alors que le capitaine Kirk et ses fidèles amis campent tranquillement, l'équipage est appelé pour une nouvelle mission, délivrer un groupe d'alliés pris en otage sur Nimbus III. L'homme derrière ce plan n'est autre que Sybok, le demi-frère de Spock, il compte s'emparer du vaisseau Enterprise pour rejoindre la planète Sha Ka Ree renfermant une mystérieuse entité divine.
Après une aventure écolo sans réel ennemi en face dans un quatrième volet rafraîchissant, ici la saga touche au divin en se confrontant à une sorte de dieu peu amical. L'univers de Star Trek ne cesse donc de s'agrandir et de s'enrichir, même si on pourrait vite sombrer dans le what the fuck ce n'est au final pas vraiment gênant. Ce nouvel opus joue également un peu plus la carte de l'humour comme pouvait le faire Retour sur Terre, ce qui était bien trop furtif dans les précédent films.
Leonard Nimoy lâche la caméra après deux films consécutifs pour laisser place à un autre habitué de la saga William Shatner, qui n'est autre que le capitaine Kirk vous l'aurez compris, il a sans doute du se laisser tenter après avoir vu son ami jouer du cadre sur les deux opus précédents. Il s'agit ici de sa première réalisation, et si j'avais plutôt peur de voir le résultat, il s'avère au final plus que correct, dans la simple continuité de la saga. La bande son elle, j'en parle peu dans mes critiques mais elle accompagne toujours très bien l'aventure, si ce n'est pourtant jamais mémorable, certains thèmes sont plaisants à écouter.
Ce nouvel épisode qui pousse encore plus loin les portes du fantastique s'avère donc tout aussi sympathique que les autres.