Il y a incontestablement du mieux dans ce second épisode de la deuxième trilogie. Tirant les leçons de la moisson de critiques assassines, et à juste titre, engendrées par La Menace fantôme, il évite les pièges grossiers dans lesquels il était tombé la fois précédente mais, car il y a un mais, il commet de nouvelles erreurs tout aussi regrettables. Mais ne soyons pas si négatifs, il y a quand même du bien dans ce film. Comme pour le précédent, Lucas distille ce qu'il faut d'indices pour assurer la continuité de la trilogie. On apprend pas mal de choses sur qui est le maître de qui. Ainsi, Qui-Gon Jinn était le padawan du comte Dooku. Dooku était lui-même le padawan de Yoda. Enfin, on apprend que Dooku est lui-même un Sith du nom de Dark Tyranus. C'est encore mieux que les feux de l'amour. Un plan assez bref nous montre également Dooku mettre en sûreté les plans de la future Etoile Noire de Dark Vador. La mort de Jango Fett sous les yeux de son fils annonce quant à elle l'apparition du fiston Boba Fett dans la première trilogie. Côté humour, de sérieux efforts ont été faits de la part du réalisateur, sans doute conscient du ridicule occasionné par son extra-terrestre atrophié du cerveau. Jar Jar Binks voit son rôle de bouffon de la reine devenir insignifiant, ce qui ne l'empêche pas de commettre une bêtise de taille, conférer tous les pouvoirs à Palpatine. Nettement plus sombre que le précédent, L'Attaque des clones bénéficie néanmoins de la constitution du duo légendaire R2-D2 et C-3PO. Véritable moteur comique du film dans sa deuxième partie, il rappelle de bons moments occasionnés par la première trilogie. Les points forts : Ca ressemble un peu plus à du Star Wars. On a le droit à notre lot de scènes d'anthologie (Yoda vs Dooku, les Jedi contre les droïdes). Christopher Lee en méchant, c'est la routine, mais c'est toujours aussi bon.