The Rise of Skywalker

The Rise of Skywalker reprend et prolonge les thèmes du volet précédent pour leur donner une résolution. Mais je trouve que le film a tendance à s’enliser et n’a pas la même force que le précédent.

Je retiens de ce volet le face à face entre Palpatine et Rey. Le dilemme se retrouve de nouveau : Tue-moi et tu basculeras du côté de la force obscur et « tu deviendras l’impératrice. Et nous serons un. Avec ta haine tu prendras ma vie et tu t’élèveras». Mais Rey tangue pas entre l’attrait pour la lumière et l’attrait pour l’obscurité. Ses seules hésitations concernent les actes qu’elle a à poser. Cependant sa détermination à lutter contre le côté obscur est entier. Sa réponse est sans ambiguïté : « vous ne voulez que ma haine, mais je ne vous la donnerai pas. Je ne vous haïrai pas. » Magnifique réponse qui rejoint l’histoire réelle. C’est le message qu’Antoine Leiris a envoyé à ceux qui ont été responsables de la mort de sa femme lors de l’attentat au Bataclan le 13 novembre 2015 : « Vous n’aurez pas ma haine. Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. ».Quand le cinéma rejoint le monde réel, il atteint son but qui n’est pas seulement de divertir, mais aussi d’être « un miroir de l’existence » (Jonathan Demme).
Je dois dire que Rey est le personnage que je préfère depuis le début de la saga. Elle est à la fois forte et faible, déterminée et hésitante sur les voies à suivre. Son personnage n’est pas caricatural comme celui de Leia par exemple. De plus l’actrice est très bonne.

The Rise of Skywalker conclut cette trilogie qui reprend, selon moi, le flambeau de la saga avec honneur.