N’étant pas un fan inconditionnel de la saga de Georges Lucas, trop jeune pour la sortie ciné des épisodes IV, V, VI et pas emballé par la prélogie, je n’avais pas d’attente particulière pour le nouvel opus. Malgré ça, à l’ouverture du film et après un sursaut à l’apparition du thème de John Williams, je me plonge directement dans l’univers lorsque l’introduction en lettres jaunes défile.
La première scène nous fait découvrir Poe Dameron (Oscar Isaac), le meilleur pilote de la résistance sur une planète aux forts airs de Tatooine. Le clin d’œil nous renvoie sur la Tatooine des deux trilogies précédentes et les décors naturels illustrent déjà une photographie qui s’annonce superbe durant tout le film. Avec Poe et ses faux airs d’Han Solo, on découvre également le nouveau droïde (roi des produits dérivés) BB-8. Après l’introduction d’un « MacGuffin » on ne peut plus classique, l’intrigue est lancée.
La suite du film nous présente tour à tour les nouveaux personnages de cette postlogie : un stormtrooper rebelle Finn (John Boyega), le nouveau méchant Kylo Renn (Adam Driver) et la sublime Rey (Daisy Ridley). Lorsque cette dernière tombe sur le fameux BB-8 la ressemblance entre les relations Rey/BB-8 et Luke/R2-D2 dans l’épisode IV est flagrante mais j’adhère totalement. Bref, les clins d’œil sont légion et on se rend vite compte des similitudes entre les deux épisodes (IV et VII).
Finalement, il n’en faut pas beaucoup plus pour se prendre d’affection pour Finn et Rey et à ce niveau-là le casting est impeccable et à des années lumières de Hayden Christensen. En plus de ça, les décors sublimes explorés par Rey lors de sa scène d’introduction nous immergent définitivement dans l’univers.
Après une introduction parfaite, vient le moment tant attendu de
la découverte du Falcon Millenium.
Les scènes de poursuites qui suivent, d’une réalisation époustouflante et d’un niveau de CGI impeccable, finissent de me scotcher au siège et me font esquisser un petit sourire qui ne s’effacera pas…
Par la suite, l’intensité ne fait que grimper et les ressemblances avec l’épisode IV me donnent plus l’impression d’un héritage, d’un respect et d’un gros clin d’œil que d’un manque d’imagination ou d’un copié/collé de l’œuvre de Georges Lucas. En effet, la principale critique négative que l’on retrouve un peu partout vient dénoncer le manque d’originalité du scénario et l’impression d’un reboot/remake plutôt que d’une suite. Je ne suis clairement pas de cet avis et je le répète, j’ai pris ça comme un grand hommage d’Abrams et le fan de Star Wars qu’il est. L’hommage est également présent au niveau de la transition de casting et les rencontres entre les anciens et nouveaux personnages provoquent des frissons.
Cet opus se détache clairement de la complexité des relations diplomatiques de la prélogie en nous offrant un affrontement entre la résistance et le premier ordre. Sans nous en dire trop, sans se perdre dans des explications politiques (qui venaient un peu gâcher les trois épisodes précédents), les combats sont légions et les scènes aériennes sont grandioses. Sans doute les motivations, les raisons et les zones d’ombres du scénario nous serons dévoilées dans les suites.
Les révélations et twists qui s’enchainent finiront de vous convaincre si les merveilleuses images ne l’ont pas encore fait (les décors, costumes, effets visuels sont vraiment splendides). Bref, ce nouveau Star Wars ne fait pas dans le too much comme ont tendance à le faire les blockbusters actuels et nous offre un film beau, rafraîchissant, poignant et très réussi.
Star Wars is back !
Merci J.J. Abrams pour ce moment, merci de relancer mon intérêt pour cette saga et que les 18 prochains mois vont être longs….