Trente-deux après Le retour du Jedi et une préquelle qu'on va qualifier poliment de discutable, la saga Star Wars repart enfin sur de bons rails avec l'arrivée de J.J. Abrams aux commandes et rien de moins que Lawrence Kasdan, le scénariste de L'empire contre-attaque.
Le moins que l'on puisse dire est que cet épisode est un retour aux sources vers la trilogie d'origine, à des effets spéciaux un peu moins numériques, et à des personnages auxquels on s'attache, ainsi que bien entendu, le grand retour des anciens, Han Solo et Leia en tête.
Encore une fois, je préfère laisser laisser la surprise aux futurs spectateurs, mais je dirais que le marketing orchestré depuis fin 2014 par Lucasfilm/Disney nous a tous bernés sur les réels enjeux de cet épisode, et surtout sur l'importance de chacun. Je pense en particulier à Fynn et Rei, incarnés par les excellents John Boyega et Daisy Ridley qui incarnent la nouvelle génération et auquel le titre renvoie clairement.
Mais ce qui change surtout, c'est que la mise en scène statique de Lucas laisse place à une caméra qui bouge, une réelle mise en scène je dirais ; on sent bien que J.J. Abrams a voulu respecter les canons de la série (le générique déroulant, les fondus enchainés...), mais c'est au service d'une histoire vraiment passionnante. Cela dit, on sent bien qu'on est proche du remake de l’épisode IV, mais avec quelques coups scénaristiques audacieux qui affirment encore plus le désir de changement.
Juste un bémol pour le score de John Williams, un peu moins inspiré qu'à l'accoutumée, mais Le réveil de la force est un formidable retour sur une saga tant appréciée et qui est enfin mise à sa valeur.