La critique la plus récurrente sur cet épisode de Star Wars que j'aurais entendue aura finalement été: "le scénario rappelle trop celui du "Nouvel Espoir". Etrangement, une critique qui la précède souvent ou la remplace est : "le scénario est faible" ou "N'y va pas pour le scénario". Etrange, car finalement ce reproche n'a jamais été fait à Georges au bon vieux temps où il nous faisait découvrir Tatooine, Luke, Han et consort.
Oui, il y a une nouvelle étoile de la mort. Oui, il y a un bar louche rempli de créatures grotesques animée par un orchestre étrange porté sur la clarinette spatiale.
Oui, il y a un papa et un fils qui ne se sont pas parlés et (beaucoup) fâchés
. Mais cela permet de remonter dans un wagon abandonné depuis "Le retour du Jedi", un voyage jadis ponctué d'humour, de traits d'esprits, de vannes, d'effets spéciaux au service d'un spectacle popcorn. J'ai retrouvé un monde, un univers en partie parce que ce film lui rend hommage, utilisant ses codes et ses personnages.
Les scènes de poursuite, d'action ou de combat sont un régal. Le rythme est bon... malgré une certaine latence en deuxième partie. Les nouveaux jedis crèvent l'écran et jouent de dialogues amusants nous permettant de prendre du recul. Un vrai réveil. Une force.