The Good Wife par first_name last_name

"The good Wife" est une série formidable: bien écrite et bien jouée. Son seul défaut serait peut-être son apparence par trop classique, sans fantaisie visuelle. Demeure que c'est sans doute la mieux écrite de tous les networks américains à l'heure actuelle. Tous les dialogues font mouche... et c'est peu dire. Nous ne sommes peut-être pas au niveau des séries made by Aaron Sorkin mais l'écriture, ici, rythme souvent les scènes.
Mais avant toute chose, avant l'excellent traitement de la médiatisation des politiques aux Etats-Unis, au-delà des affaires judiciaires qui sont au coeur de chacun des épisodes et qui ne manquent jamais de piquant et d'originalité, avant même les choix passionnants de cette femme trompée par son procureur de mari tentant de refaire surface par le biais d'une nouvelle carrière dans (et non derrière comme son époux) le barreau, au-delà de tout cela, ce qui fait la force de cette série ce sont les seconds rôles: Michael J.Fox (enfin de retour) jouant un avocat retord jouant de sa maladie (proche de Parkinson) pour amadouer les juges; les juges (maintenant qu'on en parle) chacun caractérisé par une obsession ou une manière de concevoir la justice et les procès. Tout est savoureux. Tout est bon dans The Good Wife.