Dans les ruines du passé et les cendres de la filiation s’épuise la lumière de la Force. Iconoclaste enterrement d’une vie de Jedi.je n’ai pas été transportée, je n’ai pas éprouvé ces émotions qui m’ont été procurées par l’épisode VII qui construisait son « renouveau » sur les strates transgénérationnelle de la saga (« du nouvel espoir » au « retour du Jedi ») , gardant ainsi une filiation avec la promesse d’une vraie « transmission ». Cela sans rien oublier de scènes fabuleuses sur le plan visuel et de batailles intersidérales assez grandioses. J’attendais comme tous avec fébrilité ce nouvel opus (déçue tout de même déjà que Abrams n’ait pas repris la suite) . Ce ne fut pas la surprise espérée, la promesse de levées de mystères attendues. Certes, je n’ai rien à dire sur les scènes d’action, sur certains plans sublimes , sur l’introduction de créatures très esthétiques comme les chiens de glace etc … mais le plus important comme l’abord psychologique des personnages laisse à désirer ; j’aurais aimé un abord plus sombre, des personnages avec un peu plus de consistance, notamment celui de Kylo Ren, avec un si peu charismatique Adam Driver ( cela malgré ses conflits intérieurs, qui comme ceux d’Anakin manquent d’incarnation)Un humour qui lasse à travers ses répétitions, des scènes peu compréhensibles . Rian Johnson a décidé de déconstruire plutôt que de poursuivre.