On ne choisit pas sa famille, on se la crée.
Je l'ai classé dans "films contraceptifs" à cause des 533 enfants, mais en fait, c'est ironique.
J'ai bien aimé le héros, dans le genre Daniel Auteuil looser. David Wosniak, alias Starbuck, aka El masturbator est vraiment sympathique et profondément désireux de remettre sa vie dans le droit chemin.
Par conséquent, sa quête de son propre bonheur, mais aussi celui de ceux de ses enfants biologiques (tout aussi paumés que lui) conçus sous éprouvette et qui ont exprimé le désir de connaitre leur géniteur est parfaitement logique, touchante, et admirable.
J'ai beaucoup ris, aussi, je suis très cliente du comique de situation répétitif, j'ai par exemple absolument adoré la scène de l'émo gothique complètement fou de joie à l'idée d'aller faire une partie de soccer avec son daddy, tu sens la douleur du mec qui s'est fait systématiquement jeter lors de la formation des équipes au collège et voir son visage littéralement s'illuminer de bonheur, franchement, ça fait chaud au coeur, c'est gratuit, c'est formidable.
J'ai mouillé mes yeux ensuite, notamment devant la scène de "transmission" du père au fils, tu vois mais moi, mon plus grand bonheur c'est de vous avoir auprès de moi encore, tous les jours (et là tu as obligatoirement envie de passer un coup de fil à ton paternel, juste comme ça, pour discuter). Un père un peu abrupt, mais qui se laisse néanmoins attendrir par son grand nigaud de fils, qui saisit ce qu'il y a de plus joli en lui, sans le juger non plus, mais en le prenant tel qu'il est, ça, c'est vraiment touchant, c'est de la réalité augmentée.
Que dire ? C'est un film gentil, positif, mais pas niais.
J'ai vraiment passé un doux moment, et vive le Québec libre \o/