- David, tu sais que je t'aime comme un fils ? - Ben je suis ton fils
David Wosniak est un loser, un vrai. Mais c'est un loser attachant car il est sympa et plein de bonne volonté. Il faut dire qu'on se reconnait tous un peu en lui. Qui ne s'est jamais fait(e) engueuler pour avoir totalement raté quelque chose alors que ça partait d'une bonne intention ?
Héros attachant donc, et situation improbable. Le film parvient à faire rire sur son intégralité et surtout réussit à ne pas tomber dans le mélo alors qu'il s'aventure sur une pente glissante avec la junkie et le petit handicapé. A ces instants on a peur de tomber dans le larmoyant mais heureusement on retourne vite sur les rails de la comédie.
Les situations burlesques s'enchainent et les personnages sont hauts en couleur. Les dialogues sont efficaces, et il faut admettre que le fait que ce soit un film québécois y participe grandement grâce à des expressions que, nous autres Français, nous ne voyons pas venir et qui augmentent l'effet comique.
Un peu trop pleine de bons sentiments pour être une grande comédie, on s'amuse tout de même beaucoup et on ne peut que remercier nos cousins québécois d'avoir des idées aussi originales.