Le contexte, c'est important le contexte.
Il est 22h30, vous venez de rentrer du boulot.
Vous jetez un œil dehors, et là, nez au vent, fort le vent, du type tramontane tramontanette qui vous balance les chênes verts, vous vient une drôle d'idée.
Visionner pour la quatrième fois Stardust.
Vous lancez le film, trouvez que ça manque de quelque chose.
Vous vous préparez de la pâte à gaufres pendant que Tristan observe les étoiles filantes avec Victoria.
Vous traquez les grumeaux pendant que Tristan essaie de franchir le mur.
Vous y allez fort sur le rhum quand Tristan enchaîne l'Etoile.
Vous branchez le moule, les premières gaufres sortent fumantes comme les sorcières ricanent comme des sorcières ricanantes.
Vous écrivez une "critique" sur Stardust pendant la folle cavalcade des fantômes parce-que vous décidez qu'un film avec un plan similaire à Orgueil et Préjugés, il faut en parler (E Bennet "on top of the world" et la sorcière sur son char à chèvre, toutes deux au sommet d'une falaise, c'est vraiment remarquable).
Vous terminez en entamant une gaufre à la fois moelleuse et croustillante, première d'une longue série, "qui vous réchauffe le cœur", vous mettant en phase avec l'Etoile qui re-rayonne.
Vous prenez conscience de la somnolence qui vous guette vu votre état de fatigue avancée mais vous ne vous laissez pas fléchir pour ne pas louper la pêche aux éclairs, le pirate fille manquée, les sorcières et les chèvres, Tristan qui ne touche plus Terre et l'Etoile qui rêve de la quitter.
J'aimerais être aussi cool que l'Etoile quand je suis d'humeur massacrante.
Elle fait preuve d'humour, je fais preuve d'humeur massacrante.
D'un autre côté, VOUS AVEZ DEJA OTE DU SANG D'UNE CHEMISE EN SOIE ? UN CAUCHEMAR.
Si demain il n'y avait pas travail, je regarderais bien un autre film avec Mark Strong.