Starlet, c'est le chien. Je crois.
Par un délicieux après-midi ensoleillé, Blondinette s'en va faire les vide-greniers. Elle achète un thermos à une vieille dame (appelons-la Vieille Dame) pour en faire un vase. "C'est un vase ?" "Non, un thermos." "On dirait un vase." "C'est pas un vase, c'est un thermos". Je ne prétends pas à la justesse de la citation mais l'idée est là.
Pour faire la maligne, je pourrais dire que cette scène préfigure le déroulement du film en montrant l'incompréhension (pas bien méchante) entre deux générations.
Alors on met en exergue les différences entre Vieille Dame et Blondinette, navigant entre une partie de bingo et une barre de strip-tease. Et on montre qu'elles ont chacune leur fragilité et une vie pas facile. Et c'est tout mignon. Les images sont claires, lisses et blondinettes. Mais ça ne mène pas à grand chose. Après tout le but est peut-être là et je n'ai pas la capacité d'apprécier les bonnes choses. Ca se peut.
Avec ce thermos surprise et l'opposition entre ces deux femmes finalement pas si différentes, on aurait quand même pu avoir une histoire un brin plus, voyons, un peu moins, "film indé américain".
Mais j'aurais pu me contenter d'énoncer ceci : c'est mollasson tout du long.