Starlet est un film honnête à propos d’une jeune femme énergique et amicale qui, à travers un concours de circonstances, se lie d’amitié avec une petite vieille un peu grincheuse mais attachante.
Ce n’est pas bien original, comme vous pouvez le présumer, il y a certainement des tonnes de films et de séries traitant du même thème, voire de la même histoire. Certains sont bons, d’autres mauvais, certains seront même atroces, mais celui-ci fonctionne tant bien que mal. Le jeu, Dree Hemingway en tête, la réalisation et même le scénario sont plutôt bons et donnent un film à l’atmosphère détendue, au rythme lent avec quelques rebondissements pour dynamiser le tout.
Situé dans la banlieue de Los Angeles, le film nous fait ressentir cette ambiance particulière, cette impression d’être à la fois si proche et si loin du succès et des paillettes.
A mon sens le seul vrai point noir du long-métrage de Sean Baker est son final très abrupt. Je suppose que le réalisateur/scénariste souhaite que le spectateur continue de réfléchir sur cette dernière scène après le générique mais en réalité on a l’impression que cette scène explicative aurait mérité d’être jouée devant nos yeux plutôt que de la laisser à notre imagination, quitte à allonger un peu la durée du film.
Loin d’être un chef d’œuvre, mais un film agréable.