Bouleversant.
C'est le mot qui pourrait, à lui-seul, résumer ce film.
Rarement je fus aussi touchée que durant ces 1h30 de film. Beau et dur, triste et sincère, States of Grace prend place dans un foyer pour adolescent·e·s. Iels sont meurtri·e·s, blessé·e·s, ont des séquelles résultant de différents traumatismes.
Grace est la directrice de ce foyer. Aidé par Mason et ses collègues, iels essayent de redonner espoir et joie à ces âmes détruites.
Mais si Grace est aussi impliquée, c'est parce qu'elle possède elle-même des cicatrices qui n'ont jamais véritablement été guéries. Lorsque Jayden arrive au centre, c'est son passé qu'elle voit en elle. Ce joue alors un combat à la fois pour sa nouvelle protégée et pour elle-même, sa volonté de vaincre ses démons, d'aller de l'avant avec son compagnon.
L'émotion est palpable à chaque instant. Des scènes nous heurtent en plein cœur,
comme le rap de Markus, le conte par Jayden à Grace, la rage de Grace, la fusion entre Grace et Mason et j'en passe.
Les acteurices sont sublimes et agissent dans notre cœur. Le film est notamment porté par une Brie Larson déchirante et par Lakeith Stanfield, ici dans son premier rôle.
States of Grace ne laissera personne indifférent.