* Des papillons qu'on ne pensait pas *
Un petit monstre caché dans mon tiroir. Des mois entiers que je désire le visionner. A chaque fois, on m'en empêche. Donc récemment, profitant de mes longues vacances, j'ai songé à m'abandonner dans ce film. Les minutes défilent, je remarque déjà des bousculades temporelles, des attentions particulières sur des détails que je décèle immédiatement comme non-anodins. Les couleurs basculent aussi, parce que du souvenir qu'il m'en a laissé, j'ai une impression de terne mêlée aux couleurs envahissantes de magie, de pureté. J'aime dire que dans cette oeuvre, la linéarité est double. A l'avant et à reculons. Je ne sais pas si on peut parler de boucle ou non. Il m'a semblé assez complexe au premier abord, et j'ai le sentiment que je n'ai pas pu le savourer dans son entièreté. C'est donc un film abordable et splendide, surtout dans son final. Vraiment, je me sentais transportée dans un souvenir onirique qui dépassait mon entendement. Et dommage que tous les ponts ne lui ressemblent pas. C'est un film que je conseille parce qu'on ne s'y ennuie pas, parce que l'histoire est intéressante, que tout est à noté et a une signification. Puis, que c'est simplement plaisant à contempler. C'est une vraie étoile filante dans ma journée obscure.