Quelle excellente surprise me concernant. Akira, Memories et Metropolis m'avaient quelque peu laissé de marbre, très intéressants et innovants sur la forme, mais un peu décevants sur le fond. Là avec Steamboy on atteint le sommet de l'animation, tous les plans fourmillent de détails, c'est splendide et ultradynamique ... non vraiment, c'est trèèèès impressionnant.
Steamboy semble être la concrétisation en format long du dernier segment court de Memories. On suit l'évolution et la modernisation des sciences (ses bienfaits mais aussi et surtout ses dérives) avec les machines à vapeur. On est donc plongé en pleine mutation industrielle de la fin du 19ème siècle entre Manchester et Londres, dans une version alternative et fantasmée de cette fin de siècle. Ray Steam est un jeune homme qui passe son temps à inventer des machines à rouages plus loufoques les unes que les autres, dans ce sens il suit les traces de son père et de son grand père partis en Amérique pour parfaire leurs recherches. Cette première partie du film pose les bases du récit et nous permet de prendre connaissance de ce monde uchronique et de ses nombreux protagonistes (la famille Steam, la fondation Ohara et les britanniques). Puis vient l'Exposition Universelle de Londres, on rentre alors dans l'action non-stop et l'animation devient tout simplement époustouflante, une véritable orgie visuelle.
Steamboy est un régal pour nos rétines, visuellement magnifique, deux heures d'une animation époustouflante et d'action non stop (et spectaculaire). Les personnages sont attachants et le récit propose une jolie réflexion sur la science !