On verra à la rentrée

Stella est une adolescente de 17 ans des années 1980, qui vit chez sa mère en proie à des difficultés financières en tant que gérante d'un bar. Mais pour elle, c'est plutôt le temps des amours, ce qui tombe mal car elle doit passer son bac...

Stella est amoureuse peut être vu comme un versant plus personnel pour la réalisatrice, dont on peut supposer qu'elle raconte son histoire romancée. D'ailleurs, elle avait déjà fait un premier film sur son enfance, Stella, sorti en 2008, où le seul point commun est qu'il y a Benjamin Biolay jouant le père. Là, c'est une chronique adolescente sur cette cette fille, jouée par Flavie Delangle, mais qui est loin par exemple de Diabolo Menthe ou La boum dans le sens où ça manque terriblement de fraicheur. Non seulement je ne crois pas à cette reconstitution des 80's, malgré l'emploi de plusieurs musiques comme Téléphone, mais je trouve que le personnage principal, Stella, manque terriblement d'empathie, car elle fait toujours la tronche, et on dirait qu'elle vit et fait ce qu'elle fait comme on traine les pieds. On ne sent pas la joie, l'effervescence qu'on peut avoir quand on découvre le grand amour, c'est parfois d'une tristesse à pleurer.

Cela dit, Marina Foïs est parfois amusante en mère dépassée par ses problèmes financiers, mais qui semble balayer tout ça d'un revers de la main, ou voir Benjamin Biolay qui ne fait aucun effort d'articulation.

Je suis toujours amateur de ces histoires adolescentes, où cette fois l'amour semble être comme une étape obligée dans la vie de cette fille qui va devenir femme, mais malgré mes griefs, j'aimerais bien la suivre dans d'autres histoires.