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Film de Milgram
Bien sûr, il ne s'agit pas d'un chef-d'oeuvre. Mais enfin, j'aimerais assez essayer de défendre ce film qui n'est pas dépourvu d'intérêts. La photographie est en particulier remarquable et sert...
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le 4 nov. 2010
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Film de Milgram
Bien sûr, il ne s'agit pas d'un chef-d'oeuvre. Mais enfin, j'aimerais assez essayer de défendre ce film qui n'est pas dépourvu d'intérêts.
La photographie est en particulier remarquable et sert admirablement les plans magnifiques de Cronenberg. Mais paradoxalement ce n'est pas l'image qui est la plus intéressante dans ce film. Le texte, prononcé par différents narrateurs (élèves du Dr Stringfellow ?), est très abscons puisqu'il mime un jargon scientifique, très méthodique et particulièrement insipide. Il rend compte de différentes expériences relatives à l'étude des capacités télépathiques des sujets que l'on peut voir à l'écran. C'est alors l'occasion d'aborder les questions de la nécessité du langage pour penser, aussi bien que des préférences sexuelles. Mais la rigueur de "l'expérience" scientifique évacue toute sensibilité que pourrait avoir le spectateur pour les sujets qui vivent pourtant une véritable horreur puisqu'on apprend qu'un des cobaye est allé jusqu'à se percer la tête.
Avec « Stereo », Cronenberg propose donc au spectateur un film qui prend les airs d'une expérience de Milgram (réalisée quelques années auparavant).
La photographie est en particulier remarquable et sert admirablement les plans magnifiques de Cronenberg. Mais paradoxalement ce n'est pas l'image qui est la plus intéressante dans ce film. Le texte, prononcé par différents narrateurs (élèves du Dr Stringfellow ?), est très abscons puisqu'il mime un jargon scientifique, très méthodique et particulièrement insipide. Il rend compte de différentes expériences relatives à l'étude des capacités télépathiques des sujets que l'on peut voir à l'écran. C'est alors l'occasion d'aborder les questions de la nécessité du langage pour penser, aussi bien que des préférences sexuelles. Mais la rigueur de "l'expérience" scientifique évacue toute sensibilité que pourrait avoir le spectateur pour les sujets qui vivent pourtant une véritable horreur puisqu'on apprend qu'un des cobaye est allé jusqu'à se percer la tête.
Avec « Stereo », Cronenberg propose donc au spectateur un film qui prend les airs d'une expérience de Milgram (réalisée quelques années auparavant).
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le 4 nov. 2010
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