Voilà du cinéma comme on aimerait en voir plus souvent : ambitieux, élégant et sans fioriture.
Du cinéma qui remet les acteurs, les dialogues et le montage au centre grâce à une mise en scène d’une pureté quasi-théâtrale (WOW les faces-à-faces Fassbender-Jeff Daniels).
Du cinéma qui s’affranchit des règles, en l’occurrence celles du biopic, pour proposer quelque chose de personnel et puissant.
Du cinéma qui a compris la différence entre adapter et dupliquer.
Du cinéma où les effets de mise en scène ne servent pas à cacher la misère d’un scénario famélique et balisé.
En trois mots comme en cent : du grand cinéma.